Soumis par eloise le mer 23/04/2025 - 20:27

On l’adore en terrasse ou au bord de la piscine, lors d’un après-midi d’été, mais avouons le : le rosé traîne encore une sacrée réputation, et de nombreuses idées reçues qui sont bien souvent fausses !

Trop léger ? Pas un « vrai vin » ? Juste bon pour l’apéro ? Autant de clichés qui collent à la peau de ce vin pourtant étonnant, qui peut révéler un réel caractère, de la finesse, et parfois même un beau potentiel de garde.

Le problème, c’est qu’on le sous-estime. Dans les restaurants, les vins blancs et rouges sont à l’honneur, et il en va de même pour les caves des grands amateurs. On le relègue au rang de vin facile, sans trop se poser de questions. Son élaboration ? Ses terroirs ? Sa diversité de styles ? Peu importe !

C’est pourquoi, chez Xavier Vignon, nous avons décidé qu’il était grand temps de remettre les pendules à l’heure. Non, le rosé n’est pas qu’un vin de soif. Non, il ne se résume pas à un apéro au bord de la piscine. Derrière chaque bouteille, il y a un vrai savoir-faire, des choix de vinification précis et une incroyable palette aromatique.

Alors, prêts à bousculer vos idées reçues ? Suivez nous, on va vous montrer pourquoi le rosé mérite toute votre attention !

𝐈𝐝𝐞́𝐞 𝐫𝐞𝐜̧𝐮𝐞 𝐧° 𝟏 : « 𝐋𝐞 𝐫𝐨𝐬𝐞́ 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧 𝐯𝐢𝐧 𝐬𝐢𝐦𝐩𝐥𝐞, 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐞𝐱𝐢𝐭𝐞́ »

Pour beaucoup, le rosé est synonyme de vin « facile », que l’on boit sans trop réfléchir, un verre à la main sous le soleil… Erreur ! Si certains rosés jouent la carte de la simplicité, d’autres sont de véritables chefs-d'œuvre d’équilibre et d’élégance, à ne surtout pas négliger.

D’ailleurs, il existe presque autant de styles de rosés qu’il existe de vignerons qui en produisent. Il peut être vif, aérien, gourmand, fruité, ou encore profond, taillé pour la garde… Tout dépend des choix stylistiques du vigneron, du terroir, des cépages utilisés et de la vinification. Car oui, le rosé n’est pas juste un vin rouge dilué, il possède ses propres techniques de vinification à part entière, et son propre savoir-faire.

𝐋𝐞 Vacqueyras Rosé 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐞́ 𝐗𝐚𝐯𝐢𝐞𝐫 𝐕𝐢𝐠𝐧𝐨𝐧 : 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐫𝐨𝐬𝐞́ 𝐝𝐞 𝐜𝐚𝐫𝐚𝐜𝐭𝐞̀𝐫𝐞

Subtil assemblage de grenache noir et de syrah, notre Vacqueyras Rosé mêle intensité et structure dans une bouche acidulée et fraiche qui évolue avec le temps. Au nez, vous pourrez y retrouver des arômes de fraise écrasée et de petits fruits rouges, qui apportent une touche de gourmandise rafraîchissante. Cette complexité n’aurait pas pu être atteinte sans une vinification pointue, avec pressurage direct et fermentation en Wine Globe. Cette approche innovante nous permet d’exprimer toute la pureté du fruit dans un rosé qui, contrairement aux idées reçues, peut évoluer plusieurs années !

𝐈𝐝𝐞́𝐞 𝐫𝐞𝐜̧𝐮𝐞 𝐧° 𝟐 : « 𝐋𝐞 𝐫𝐨𝐬𝐞́, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐣𝐮𝐬𝐭𝐞 𝐝𝐮 𝐫𝐨𝐮𝐠𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐮 𝐛𝐥𝐚𝐧𝐜 𝐦𝐞́𝐥𝐚𝐧𝐠𝐞́𝐬 »

S’il y a bien une idée qui perdure sur le rosé, c’est que sa méthode de fabrication est à la limite de l’artisanal, un simple mélange de vin rouge et de vin blanc. En réalité, cette pratique n’est même pas autorisée dans la grande majorité des appellations françaises (à quelques rares exceptions près, comme le Champagne rosé).

Mais, alors, d’où vient ce vieux mythe ? Sans doute d’une méconnaissance complète des techniques de vinification du rosé et d’une association un peu trop facile avec certains vins industriels de grande production… Pourtant, obtenir un excellent rosé demande du savoir-faire, et de la technique !

Il existe plusieurs façons de faire du rosé :

● Le pressurage direct, comme celui utilisé pour notre Vacqueyras Rosé, qui consiste à presser délicatement les grappes (de raisins rouges) juste après la vendange pour extraire une couleur légère et de la fraîcheur.

● Le rosé peut être « de saignée », qui consiste à prélever une partie du jus d’une cuve de vin rouge en début de macération. Cette méthode est utilisée dans l’élaboration de rosés plus intenses, plus charnus, qui peuvent même rivaliser avec quelques rouges légers !

● La macération pelliculaire, que l’on utilise pour créer notre Côtes du Rhône Rosé, est une approche qui consiste à laisser le jus en contact avec les peaux de raisins pendant un temps déterminé, avant pressurage. Le but ? Extraire davantage d’arômes et une couleur plus soutenue, sans perdre de la fraîcheur.

𝐋𝐞 Côtes du Rhône Rosé, 𝐥’𝐚𝐫𝐭 𝐝𝐮 𝐫𝐨𝐬𝐞́ 𝐬𝐮𝐛𝐭𝐢𝐥 𝐞𝐭 𝐞́𝐪𝐮𝐢𝐥𝐢𝐛𝐫𝐞́

Assemblage de Cinsault, Syrah, Grenache noir et Rolle, notre Côtes du Rhône Rosé est l’exemple parfait d’une cuvée qui associe le croquant du fruit à une belle fraîcheur aromatique, avec des notes de framboise et de fraise des bois.

Et, contrairement à l’idée reçue que le rosé ne s’accorde qu’avec l’apéritif, celui-ci trouve toute sa place à table. Un filet de perche meunière, un dos de cabillaud, ou même un poulet à la crème aux champignons ? Il assure l’accord parfait avec sa fraîcheur et son élégance naturelle.

𝐈𝐝𝐞́𝐞 𝐫𝐞𝐜̧𝐮𝐞 𝐧° 𝟑 : « 𝐋𝐞 𝐫𝐨𝐬𝐞́ 𝐧𝐞 𝐬𝐞 𝐠𝐚𝐫𝐝𝐞 𝐩𝐚𝐬 »

C’est l’un des clichés les plus répandus sur le rosé : que c’est un vin qui ne se garderait pas, à boire dans l’année ou à diluer avec des glaçons et de l’eau… Heureusement, la réalité est toute autre. S’il existe bien une catégorie de rosés légers, faciles à boire, qui bénéficient d’une dégustation rapide et dans l’année, les rosés plus travaillés peuvent tout à fait se garder en cave, même plusieurs années ! La garde de ces bouteilles apporte même un véritable avantage gustatif. Cela peut les aider à évoluer avec élégance, gagner en complexité et en profondeur et en faire les parfaits compagnons d’accords mets et vins réussis.

Prenons le Vacqueyras Rosé : avec sa structure, sa belle acidité et son élevage en Wine Globe, il est pensé pour durer. Il ne craint pas le temps, bien au contraire – il peut se garder jusqu’en 2028 et au-delà.

À l’inverse, le Côtes du Rhône Rosé joue une autre partition : plus gourmand, plus immédiat, il s’exprime pleinement dans ses premières années. Parfait à boire jeune, sur le fruit et la fraîcheur.

Alors non, le rosé n’est pas condamné à une vie courte. Tout dépend du style… et du talent de ceux qui le font.

𝐋𝐞 𝐫𝐨𝐬𝐞́ : 𝐮𝐧 𝐯𝐢𝐧 𝐚̀ (𝐫𝐞)𝐝𝐞́𝐜𝐨𝐮𝐯𝐫𝐢𝐫 !

Quand il naît sur un terroir d’exception, et est travaillé avec précision, comme c’est le cas pour nos cuvées, le rosé devient un vin à part entière, capable de surprendre les palais les plus exigeants.

Alors, êtes-vous prêts à oublier les clichés sur le rosé et à vous laisser séduire par des cuvées étonnantes et complexes, tout en restant gourmandes ?

Bonne dégustation !

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