Il suffit de faire le test. Servir à l’aveugle le même vin à trois températures différentes. L’une trop fraîche (10°), la seconde idéale (16-17°), la dernière trop élevée (22°). Trois sensations distinctes et l’impression de boire trois vins différents !
Les rouges aussi se rafraîchissent
C’est une idée reçue qui a la vie dure : croire que seuls les blancs et les rosés nécessitent un seau à glace. Les rouges légers (cinsault, counoise, syrah, vinifiés sans bois ou avec un très court élevage), les crus de villages également, doivent être servis autour de 13-14°.
Les rouges plus structurés, avec des tanins affirmés et un élevage, les crus à vocation de garde aussi ne doivent pas dépasser les 17-18° grand maximum.
Pourquoi ? Parce que la chaleur fait ressortir l’alcool et masque les arômes, quand le froid a tendance à durcir les tanins et amplifier l’amertume.